samedi 30 juin 2012

Si Tayeb el Watani: 20 ans déjà...

29 juin 1992 – 29 juin 2012. Il y a vingt ans, le président Mohamed Boudiaf a été assassiné par des forces occultes. Lui qui représentait l’espoir pour tout le peuple algérien n’a pas pu mettre en œuvre son projet pour l’Algérie. un projet humain et foncièrement démocratique.

Présidant une conférence des cadres à Annaba, Tayeb El Watani, 73 ans, reçoit des rafales de balles dans le corps. Comme si les auteurs et les commanditaires de ce crime contre l’Algérie, avaient besoin de s’assurer de l’aboutissement de leur sale besogne. Comme s’ils avaient peur qu’une seule balle ne suffirait pas à écarter l’immense patriote qui commençait à déranger des intérêts occultes.

Quand l’Algérie était au bord du précipice avec un premier tour des législatives favorables aux islamistes du FIS et le « départ » du président Chadli, certains hommes du sérail ont pensé faire appel à des personnalités pour diriger une période de transition qui paraissaient périlleuse, parce qu’une grande partie de la population prenait l’écartement de Chadli et l’annulation des résultats du premier tour des législatives de décembre 1991, comme un coup d’état.

Il fallait donc trouver un homme qui ferait consensus au sein de la population et qui lui rendrait un peu l’espoir après une période de doute et d’inquiétude.

Des hommes du régime ont pensé à l’un des chefs historiques du FLN, Mohamed Boudiaf pour le fait qu’il soit resté propre et intègre après l’indépendance du pays. Ils iront au Maroc où il s’est exilé depuis le lendemain de l’indépendance quand il a constaté que le pouvoir allait à la dérive.

Boudiaf aimait trop son pays pour ne pas répondre présent à l’appel de la patrie

Boudiaf aimait trop son pays pour refuser de répondre présent à l’appel de la partie. Pour Tayeb El Watani, le retour au pays était primordial tant le danger sur l’Algérie était grand.

Mais il était conscient qu’il ne pouvait pas faire confiance au personnel politique de l’époque, alors, il s’est attelé à mobiliser la société pour faire émerger de nouvelles têtes pour un personnel neuf dans l’espoir de faire sortir l’Algérie du danger qui la guettait.

C’est dans ce sens qu’il a créé le Rassemblement Patriotique National (RPN) qui excluait de fait tous ceux qui ont une responsabilité dans la crise que l’Algérie a connue. Un rassemblent qui a donné forme à l’espoir suscité par le retour de cet Homme des grands rendez-vous.

Mais cet espoir n’a eu quelques mois de vie puisqu’un certain 29 juin fatidique, peu avant midi, il reçut plusieurs balles. Des balles reçues simultanément par le président Mohamed Boudiaf et l’espoir d’une vie meilleure suscité au sein du peuple algérien.

A partir de là, la descente aux enfers avait commencé pour l’Algérie et son peuple, et 20 ans après cet ignoble crime contre tout un peuple, la vérité reste encore à établir, parce que la population n’a jamais pu gober la thèse de l’acte isolé d’un certain Lembarek Boumaârafi.

1 commentaire:

  1. L'Algérie vient d'éffacer la dette des negres (2milliards) et de dépenser 5 milliards de frais pour feter le 50eme anniversaire alors que les gardes communaux qui marchent en ce moment sur Alger sont impayés depuis les années 90. Blad zebi.

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