jeudi 22 septembre 2011

Légendaire hypocrisie et mainmise du Lobby mythique

Les masques sont entrain de tomber les uns après les autres.L’Occident ne veut pas d’un Etat Palestinien. Ces champions de la liberté et de la démocratie aptes à aller attaquer et envahir au nom de ces principes universels les pays arabes ou autres (Iraq, Libye, Côte D’Ivoire) pour leur pétrole et leurs richesses, n’ont aucun intérêt matériel ou pécuniaire à voler au secours des Palestiniens, une quantité négligeable.

Rassurez vous aussi, l’Otan n’ira pas bombarder Israël pour protéger les populations civiles Palestiniennes. Elle n’imposera non plus des sanctions économiques à l’Etat Hébreu, ni ne restreindra les voyages à ses dirigeants, ni ne décrétera un embargo sur ce pays, ni ne saisira la cour internationale de justice…ces actions et cette phraséologie ne sont destinées spécifiquement que pour les pays du tiers monde et du quart monde.

Que ceux qui ont applaudi l’intervention militaire de l’Occident en Libye et qui ont salué la " victoire " du CNT essayent de se raviser, ce n’est pas pour les beaux yeux des Libyens ou des Irakiens ou du peuple Ivoirien qu’on fait tonner la canonnière mais toujours pour le profit comme en 1830 en Algérie . Rien n’a changé depuis. Qu’on se le dise.

Eviter que la Palestine ne demande vendredi son adhésion à l’Onu

Nicolas Sarkozy et Barack Obama ne sont toujours pas tombés d’accord sur le statut à donner à la Palestine. L’objectif est pourtant le même : éviter que la Palestine ne demande vendredi son adhésion à l’Onu, un chemin qui ne peut pas mener à la paix avec Israël, estime-t-on à Paris comme à Washington. Mais là où Nicolas Sarkozy propose à Mahmoud Abbas l’obtention d’un statut intermédiaire d’Etat "observateur", Barack Obama ne lâche, lui, strictement rien, et refuse toute action unilatérale via l’Onu.

La France propose à la Palestine un strapontin à l’Onu

A défaut d’avoir un fauteuil à l’Onu, la France propose à la Palestine de disposer d’un strapontin. Mercredi, Nicolas Sarkozy a ainsi lancé devant l’Assemblée générale des Nations-Unies l’idée d’un un statut "intermédiaire (…) d’Etat observateur" à l’ONU. Mettant en garde Palestiniens et Américains contre un bras de fer au Conseil de sécurité, et prévenant qu’un veto américain à la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU "risquerait de déclencher un cycle de violence au Proche-Orient", le président français a préconisé un calendrier d’un an pour parvenir à "un accord définitif" de paix avec Israël. L’OLP dit étudier de façon "positive" les idées avancées par le président français.

"La paix ne viendra pas de déclarations à l’Onu", pour Obama

Plus tard dans la journée, Barack Obama a salué le partenariat avec la France dans les dossiers libyen et ivoirien – rendant même un hommage appuyé au président français – mais n’a pas souhaité commenter cette proposition d’Etat observateur. Une attitude interprétée comme un désaccord par l’un des conseillers adjoints de sécurité nationale de la Maison Blanche, Ben Rhode. Selon lui, les propositions de Sarkozy sont "importantes" et "constructives", mais les deux dirigeants ne sont pas d’accord sur le rôle des Nations-Unies dans le dossier palestinien. "La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l’ONU. Si c’était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu", a lancé Barack Obama.

"On peut avoir des nuances tactiques, mais nous avons les mêmes objectifs stratégiques, c’est-à-dire la reprise sans délai des négociations de paix", a-t-on commenté ensuite à l’Elysée.

Le chef de la diplomatie israélienne, le raciste Avigdor Lieberman, s’est lui dit satisfait jeudi du discours du président Obama et a émis l’espoir qu’il "convaincra" les Palestiniens de reprendre des négociations de paix avec Israël.

Source: Algérie Plus

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