jeudi 26 avril 2012

L'Union Européenne, c'est la ruine de l'Algérie !

L’Algérie a perdu 3 milliards de dollars depuis l’accord d’association avec l’UE L’Algérie a perdu quelque 3 milliards de dollars entre 2005 et 2010, soit depuis la signature de l’accord d’association avec l’UE et le démantèlement tarifaire que le dit accord contenait, jusqu’à ce qu’il soit gelé par la partie algérienne pour limiter les dégâts. Cela aurait pu être pire si le démantèlement tarifaire a été maintenu selon les dispositions de l’accord d’association, c’est-à-dire jusqu’à 2017. Selon le ministre de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmaradi, l’Algérie aurait pu perdre 8,5 milliards de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017, si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE. Lors des travaux de la commission mixte algéro-allemande, Benmaradi a précisé qu’ « une simulation avec une facture constante des importations en provenance de l’UE, aboutirait à une perte additionnelle de 8,5 milliards de dollars » sur une période allant de 2010 à 2017, année durant laquelle était prévu la création de la zone de libre échange algéro-européenne, conformément à l’accord d’association. Les investissements européens inférieurs à 3,5 mds USD Le ministre a noté que ce démantèlement qui a atteint près de 80%, « suscite déjà de graves préoccupations sur le devenir de l’économie algérienne », en indiquant qu’un grand nombre d’entreprises algériennes, n’arrivant pas à faire face à la concurrence des produits européens importés sans taxes, sont menacées de disparition. S’adressant au parterre d’hommes d’affaires allemands présents à cette rencontre, le ministre a indiqué qu’en dépit des incitations en matière d’investissement qu’offrait l’accord d’association avec l’UE, les investissements européens en Algérie ont demeuré inférieurs à 3,5 milliards de dollars entre 2005 et 2011, dont plus d’un milliard est allé au secteur des hydrocarbures, et moins d’un milliard seulement vers la production des biens destinés au marché local ou à l’exportation. Évaluant la mise en œuvre de cet accord, entré en vigueur en 2005, M. Benmeradi a relevé que le processus de démantèlement a « sensiblement creusé le déséquilibre des échanges commerciaux hors hydrocarbures » de l’Algérie. Source : Algérie 1

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