mercredi 21 novembre 2012

Enrico Macias espère encore pouvoir venir en Algérie

Source: Algerie1.com

Le chanteur franco-israélien Enrico Macias espère toujours revisiter son pays natal, l’Algérie. Dans un entretien accordé à l’AFP à l’occasion de ses cinquante ans de carrière, l’artiste a affirmé qu’il vivait très mal de ne pas avoir pu revoir l’Algérie mais refuse de perdre espoir de la revoir un jour.

Une déclaration qui tombe très mal à un moment où plus de 140 Palestiniens dont un bon nombre de femmes et d’enfants ont été massacrés par l’Etat d’Israël que l’artiste de 74 ans soutient sans réserve et de façon ostentatoire, même si aujourd’hui il tente de tempérer un peu sa position.

“Je vis très mal cela, mais je ne ferme pas la porte à l’avenir, même à l’âge que j’ai. On ne sait jamais… Je me sens vexé, humilié, insulté. Je pense que le peuple algérien qui ne peut me voir depuis tant d’années l’est aussi. Je pense qu’un jour, ça va changer” a souligné le chanteur qui qui n’est plus revenu en Algérie depuis l’exil familial en 1961.

Enrico Macias impute cette situation à des “groupes extrémistes algériens qui voient très mal sa venue” en Algérie, se présentant comme le “symbole de l’exil” et rêvant de devenir “le symbole de la réconciliation de tous les enfants d’Algérie, les Pieds-noirs, les harkis, le peuple algérien…”. Rien que cela !

Celui qui a été fait “chanteur de la paix” par l’ancien secrétaire général de l’ONU, l’Autrichien Kurt Waldheim, a tenté à plusieurs reprises de concrétiser son rêve de venir dans son pays natal et sa région de Constantine qui l’a vu naître et grandir, mais à chaque fois, il y renonce devant la protestation d’une partie de la classe politique algérienne, et même de la société, en raison de son soutien inconditionnel à Israël.

Les Algériens ont pour rappel choqués par sa participation à une manifestation de soutien à Israël au moment où l’armée israélienne bombardait Ghaza, faisant plus de 1400 morts, dont des centaines de femmes et d’enfants.

J’ai toujours défendu mon peuple (Israël). Ce sont mes frères, mais je défends aussi les Palestiniens. J’estime qu’ils doivent avoir un pays eux aussi. On peut très bien vivre ensemble, Israéliens et Palestiniens. Je suis un homme tolérant. Mon message a toujours été universel, insiste Macias dans une tentative d’équilibrer un peu sa position.

Je crois que cette dernière partie en italique est humoristique, je la verrais bien reprise dans un sketch à la Dieudonné.

Quoi qu'il en soit, la réponse des algériens, Macias, sera toujours la même :


(Hachakoum)

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