Le trafic de drogue devarit se soigner par balles.

Le tribunal criminel d’Alger examinera le 27 juin prochain une affaire de trafic de drogue dans laquelle est impliqué le chanteur Réda Sika ainsi que 13 autres accusés dont des stewards.

Le chanteur, connu sous le pseudonyme de Réda Sika, et steward de son état à Air Algérie, selon une source judiciaire, est accusé d’acheminement de drogue de Bamako (Mali) au profit de F. Abdennour, trafiquant de drogue.

Réda Sika avait nié tout au long de l’instruction les faits qui lui ont été reprochés, reconnaissant cependant avoir consommé de temps en temps de la drogue sans pour autant la commercialiser.

Selon l’arrêt du renvoi de la chambre d’accusation, les circonstances de l’affaire remontent à 2011 après que les services de sécurité d’Alger aient été informés de “la présence à Alger d’un réseau international spécialisé dans le trafic de cocaïne venant de Bamako et d’Espagne”.

Il s’est avéré, après les informations reçues, que le réseau dirigé par l’accusé F. Abdennour, avait chargé un groupe de stewards travaillant à Air Algérie d’acheminer cette drogue.

Et c’était le 2 octobre 2011 que les services de sécurité avaient réussi à interpeller l’un des stewards à l’aéroport Houari-Boumediene venant de Bamako “en sa possession une quantité de cocaïne pure”, avant d’en arrêter ses complices dont certains acheminaient de la drogue à partir de Bamako ou d’Espagne pour la remettre à des personnes qui se chargeront, ensuite, soit de la commercialiser dans la capitale, soit de la revendre au détail à des toxicomanes.

Le principal prévenu sur le dossier, en l’occurrence, F. Abdennour avait reconnu pendant l’instruction qu’il avait effectivement recruté un groupe de stewards parmi lesquels figurait Réda Sika qui s’est vu remettre une quantité plus ou moins importante de cocaïne depuis 2008 apportée de Bamako et d’Espagne.