Par Amar DJERRAD
Il y a des situations et des faits qui obligent des réactions pour
des explications ou pour carrément les réfuter. Ce qui se déroule sur la
scène politique algérienne et particulièrement depuis quelques mois
prêterait à rire voire n’aurait pas attiré l’attention s’il n’y avait
pas volonté d’instaurer le trouble.
Si l’on constate le moment, les tactiques d’attaque, les thèmes de
propagande, les objectifs sous-tendus, on peut déduire, sinon deviner
qu’il s’agit d’une suite aux campagnes de déstabilisation après l’échec
de toutes les précédentes en passant par celle de Tiguentourine.
Les «maitres» ne lâcheront pas tant que le contexte international le
permet, tant qu’il reste de l’espoir, de la matière et des félons ! La
horde suiviste ne délaissera pas tant que les sujets et les motifs ne
sont pas épuisés et surtout tant que la cupidité dirige leur conscience.
Ils sont organisés, disposant de médias, de « penseurs », de
porte-voix, d’analystes et de manipulateurs. Ils ne peuvent évoluer sans
un soutien politique et matériel extérieur, c’est-à-dire financier,
lequel est octroyé «sous conditions» ; toujours par des avantages en cas
de prise de pouvoir !
Acharnement sur une armée indomptable et un président “dictateur”
Depuis des années, tous ces milieux – dont celui nommé «opposition
algérienne à l’étranger», sont soutenus par des groupes d’intérêts
locaux riches et/ou étrangers liés au ‘grand capital’ – s’acharnent sur
l’Algérie et surtout sur cette armée indomptable qui empêche le «
Printemps » envisagé, ou sur ce Président «dictateur» qui empêche
l’enrichissement douteux en prenant des mesures fermes. Il faut donc les
attaquer et les accuser en s’appuyant sur les mêmes registres des
techniques de manipulation à savoir la persuasion ou de «suggestion
mentale» en cherchant à altérer la capacité de juger du public. Pour ce
faire, on suscite la peur et l’angoisse, on diffuse des informations
fausses, on use de pressions physiques et psychiques, on présente des
boucs émissaires et surtout faire tout pour diaboliser l’adversaire afin
de le neutraliser en inventant des accusations même les plus loufoques
et ce, dans l’objectif de ramener les gens à partager leurs convictions.
Ternir sans relâche l’image du Président
On a remarqué qu’il a fallu la maladie du Président pour qu’ils
trouvent, à l’unisson, le prétexte – même abject – de relancer leur
projet de le destituer en propageant le mensonge par leurs relais. De
Paris et de Londres, en passant par certaines « queues » médiatiques
d’Alger, ils se sont concertés, non pas pour informer, mais pour ternir
sans relâche l’image du Président – en le décrivant en des termes
malveillants, mesquins, bourrés d’approximations, de présomptions et
d’irrationnel – en exploitant honteusement sa maladie pour des objectifs
contraires aux intérêts de leur pays qui sont d’agiter les foules pour
instaurer le désordre ! Ils vont jusqu’à le critiquer pour être allé se
faire soigner en France en invoquant le prétexte que le peuple est, ici,
mal soigné et qu’il n’a pas le même privilège ! Tout le monde sait
qu’il est question de technologie pointue et non de compétence de nos
médecins. En fait, ils voulaient qu’il « crève » pour leur laisser la
place. Quelle bassesse !
Manipulation abjecte sur la maladie du chef de d’État
A contrario, cette spéculation et manipulation abjecte sur la maladie
d’un homme d’État a permis encore de faire des décantations utiles.
Nous avons appris, dans la foulée, que l’incapacité temporaire d’un
président ne présentait pas de dangers particuliers et n’influait pas
nécessairement sur le fonctionnement normal des institutions. La
campagne, sur les risques et les dangers, menée n’existait que dans la
tête de ces gens et non dans la réalité. “À quelque chose malheur est
bon” dit-on. C’est en effet dans le malheur que l’on reconnait les vrais
amis.
On lui reproche de ne pas représenter les Algériens en “décrétant”
avoir été « mal élu ». On spécule en érigeant des scénarios farfelus,
illogiques et contradictoires. On le présente en conflit avec l’armée ou
la sécurité. On s’évertue à diviser l’armée en la catégorisant. On
revient quelques jour plus tard pour soutenir le contraire. Que des
trompettes et tambourins que n’écoutent que les “interprètes” et les
“compositeurs”. Puis à chaque fait prouvant le contraire… pfft, tous se
dégonflent pour reprendre plus tard avec d’autres moyens, d’autres
thèmes, d’autres tactiques, d’autres rimes. On en arrive même à
demander, avec des relents de pensée unique, à l’armée de le destituer
en se montrant convaincus qu’elle le fera, “oubliant” qu’une telle
action est propre aux dictatures, dont l’ANP actuelle est bien
lointaine. Leur aliénation est telle qu’ils ne se rendent pas compte
qu’ils révèlent plus leur manque de probité et d’expérience en politique
qu’un sursaut «patriotique» pour «sauver» le pays de la «dérive». Quand
il n’y a pas d’effets, on lui attribue alors des pouvoirs exorbitants
dont on se demande d’où il peut les puiser !
Réveiller les «vieux démons» de la division
On lui accole aussi des penchants à la félonie en l’accusant d’être
«lié au Maroc», voire de ne pas être d’origine algérienne. Ce sont les
mêmes milieux qui lui reprochent de laisser les frontières fermées, le
dénigrent et le catégorisent dans l’historique «clan d’Oujda», une
tactique connue des manipulateurs pour diviser en croyant ainsi
réveiller les «vieux démons». Certains parlent même d’un « clanisme
boutefliko-tlemcenien » qui « surpasse le jeu et le pouvoir des
institutions » ! Quelle trouvaille! Serait-il plus fort que l’armée ou
est-ce toute l’armée qui le soutient? Dans ce dernier cas, l’Algérie ne
se portera que bien ! Enfin, certains gredins vont jusqu’à affirmer
qu’il a réhabilité le « salafisme » que même les très médiocres
manipulateurs n’oseraient pas dire.
Oui, on est champion en bavardage quand on manque d’arguments, en
conseils quand on ne subit pas les conséquences, en critique quand c’est
sur le travail des autres.
Le Maroc, en effet, multiplie ses attaques parce que l’Algérie ne
s’est pas pliée à ses demandes d’ouvrir les frontières. Qui décide de
cela si ce n’est ce Président que l’on voue aux gémonies. Ils y trouvent
des relais pour propager cette subversion soit par intérêts, revanche
ou frustration pour ne pas avoir bénéficié d’une parcelle de pouvoir,
soit par abrutissement ou ignorance.
Bavardage, mensonges et manipulation
Rien de tout ce qu’ils propagent n’est vrai ! Que du bavardage,
mensonges et manipulation contre un patriote qui a mis fin à
l’enrichissement facile et illicite en prenant des mesures économiques
et juridiques que personne n’a osé prendre. Et eux, ils sont pro-qui
lorsqu’ils reçoivent des « orientations » de leurs maitres de France,
d’Angleterre et du Qatar ?
La réalité, est que ces milieux ne lui pardonnent pas d’avoir
institué la paix avec sa «concorde civile» qui a mis fin à l’instabilité
parce qu’ils s’enrichissaient à la faveur des troubles. Il les a
neutralisés en mettant fin à leurs spéculations. Ils vont sûrement
redoubler de virulence suite à la récente décision de contrôler les
«sorties» de devises. L’État algérien s’emploie depuis peu à mettre fin
au danger que représente la saignée des devises en importations
douteuses et en transferts illicites de devises vers l’étranger. La
réalité est que c’est lui qui a mis fin à leurs gloutonneries
insatiables (car ils engloutissaient tout sans se rassasier du temps de
Chadli ; jusqu’à mettre les caisses à vide). C’est pour ces raisons
qu’ils se sont ligués pour l’attaquer sur tous les plans. Ils auraient
souhaité que le terrorisme perdure, car ils y trouvaient leur compte !
Bouteflika est encore le Président de l’Algérie jusqu’aux prochaines
élections qui se rapprochent. Plusieurs personnalités qui avaient
gouverné ne cessent de se bousculer au portillon pour être les «favoris»
de cette armée, qu’ils fustigent par ailleurs, dont-ils trouvent
maintenant de possibles avantages en espérant sa ‘caution’ et,
peut-être, pour la manipulation des urnes en leur faveur. C’est de cela
qu’il s’agit.
Le DRS est le fleuron de l’armée laquelle est la colonne vertébrale de l’Algérie
L’ANP est héritière de l’ALN et Bouteflika aussi. Le DRS algérien (ou
le département du renseignement de sécurité) est le fleuron de l’armée.
Cette armée populaire et ses cadres sont la colonne vertébrale de
l’Algérie. Elle est composée de patriotes qui ne cessent de mettre en
échec tous les complots depuis l’indépendance. Son évolution a fait
qu’elle ne s’ingère dans la politique que s’il y a atteinte grave à la
sécurité et à la souveraineté nationale conformément à la Constitution.
Nous ne pensons pas qu’il est, actuellement, dans son intérêt et sa
cohésion de s’ingérer dans le choix des futurs gouvernants. Les
Institutions sont assez consistantes pour assurer la stabilité et la
continuité. La preuve est donnée avec le laps de temps de vacance suite à
la maladie du premier magistrat, mais où l’on a remué ciel et terre
pour démontrer qu’il y aura trouble s’il n’est pas vite remplacé ;
agitant pour cela l’article 88 de la Constitution à laquelle ils ne
croient pas d’ailleurs. Rien de cela ne s’est déroulé.
Si l’armée décidait, à une époque, de tout ce qui était stratégique
voire de certains détails, c’est parce que nos institutions étaient
incapables de se moderniser et de se mettre à niveau. C’est aussi par ce
qu’il n’y avait pas d’élite ; des hommes compétents, intègres et
honnêtes capables de gouverner un peuple – sans repères et
majoritairement analphabètes à l’indépendance – qui manquait de tout.
Les quelques élites qui ont mené la Révolution se sont retrouvées
antagonistes, voire ennemies. Ce qui mettait le pays dans une grave
situation. Le pays risquait de tomber entre les mains d’aventuriers et
de cupides pouvant le mener vers l’inconnu surtout après sept années de
guerre contre les forces coloniales. À cette époque, il était beaucoup
plus avantageux pour le pays et pour sa stabilité qu’il soit dirigé par
l’armée, seule institution solide, que par un « pouvoir civil » qui ne
disposait pas d’institutions adéquates ou d’élite compétentes et
patriotes ; même après 40 ans d’indépendance. La prospérité, le progrès
et le calme ne peuvent s’obtenir sans une armée homogène et puissante.
On apprécie un pouvoir ou un gouvernement par ses réalisations et ses
capacités d’organiser et d’assurer la cohésion sociale et non par sa
propagande et sa puissance à manipuler ou à réprimer.
Déstabiliser le pays pour l’accaparer
La majorité des Algériens, mais aussi des étrangers, reconnaissent
que depuis sa gouvernance, il y a eu de grandes réalisations dans tous
les domaines. Le niveau de vie s’est considérablement amélioré ; les
citoyens sont plus libres ; la liberté d’expression est réelle bien que
certains en abusent, en s’en servant comme alibi ou subterfuge, pour
nuire au pays; le pays dispose de réserves en devises importantes
“protégées” (des prédateurs aux aguets) que beaucoup convoitent en
s’employant à déstabiliser le pays pour l’accaparer, d’où leur
insistance pour l’évincer au plus vite. Bien sûr que la propagande dit
qu’il n’a rien fait et que les 200 milliards de dollars de réserves ne
sont que le résultat des ventes des hydrocarbures et de circonstances
favorables. En partie vrai, mais l’on ne peut pas réussir cet exploit
sans un climat de paix lequel relance la production et diminue les
gaspillages. Pourquoi alors les prédécesseurs ne l’ont-ils pas fait ? Il
reste, il est vrai, les insuffisances dans la gestion des services
publics, dans l’utilisation des compétences et cette maudite corruption ;
des maux qui ne sont pas spécifiques à l’Algérie.
Dire qu’ils feraient mieux et vite est une tromperie
La plupart des algériens connaissent ces énergumènes, ces félons. Ils
savent qu’il s’agit de querelles pour le pouvoir entre des gens qui se
connaissent, qui étaient aux commandes du pays puis évincées pour
diverses raisons, parfois pour gabegie et incompétence, souvent pour
changement de pouvoir. Ils n’avaient rien fait de fameux, sauf le
désordre et une guerre civile, lorsqu’ils étaient au pouvoir. Dire
maintenant que l’on fera mieux et vite dans les mêmes conditions et avec
la mentalité qu’ils affichent est une tromperie.
Ce que nous entendons et voyons, çà et là, ne sont que mensonges,
manipulations et diversions uniquement pour le pouvoir en osant se faire
aider de forces étrangères.
Il n’y aurait rien de tout cela s’il n’y avait pas à l’horizon cette
cagnotte de … 200 milliards de dollars ! Sans cela, l’Algérie serait
négligée, laissée dans ses rêveries.
Méfions-nous donc ! Ils ne cherchent que leurs intérêts personnels en
s’employant à manipuler nos enfants, en les poussant trompeusement à se
révolter, pendant que leurs rejetons font des affaires en attendant de
les placer. C’est du « prête-moi ton fils mourir à la place du mien ! ».
Il n’y a pas de morale ou de sentiments dans leurs actions, mais que
des intérêts et rien d’autre !
Source : Algérie 1
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