vendredi 24 janvier 2014

Tunisie: les buts ultimes du printemps arabe se dévoilent


La normalisation avec Israël continue d’occuper le devant de l’actualité en Tunisie, au moment où plusieurs formations politiques ont appelé jeudi à “criminaliser” la normalisation avec l’entité sioniste et à “mettre un terme” aux relations avec elle sur tous les plans.
Lors d’une conférence de presse animée jeudi à Tunis, les représentants de plusieurs partis politiques tunisiens ont souligné que les dispositions criminalisant la normalisation avec Israël dans le projet de Constitution “ont été supprimés, selon eux, à la demande” du mouvement Ennahda au pouvoir.
Les représentants des partis ont affirmé “l’importance de rejeter” la normalisation avec l’entité sioniste sur tous les plans, politique, économique et de renseignement, ont-ils dit. Ils ont été unanimes à déclarer que le gouvernement Ennahda “subit des pressions pour l’élaboration d’une Constitution qui “serve” les intérêts sionistes, et ce en collaboration avec les Frères musulmans”.
Des associations, des organisations civiles et des partis politiques avaient organisé, à maintes occasions, des mouvements de protestation pour revendiquer “la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste” dans la nouvelle constitution.
Dans une déclaration à la radio, Mohamed Methnan, membre de l’instance tunisienne de soutien à la résistance arabe et de lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste, a estimé que le vote contre la criminalisation de la normalisation dans la constitution était “une atteinte à la souveraineté nationale et une trahison envers le peuple tunisien et la nation arabe, dont la responsabilité incombe, selon lui, aux partis de la Troïka au pouvoir”.
Le secrétaire général du mouvement Echaab, Zouheir Maghzaoui a fait part lors d’un meeting populaire de sa “grande déception pour la non introduction” de l’article portant criminalisation de la normalisation dans le projet de Constitution, estimant que cela est “le résultat d’un dictat extérieur subi par le groupe parlementaire majoritaire au sein de l’Assemblée constituante”. (Aps)



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