Plus que jamais l’armée nationale populaire (ANP) est décidée à poursuivre son noble combat contre les hordes terroristes. Cet engagement devant le peuple vient d’être réitéré dans un éditorial détonnant de la revue El-Djeich dont on a reçu une copie.
Rappelant que la conjoncture nationale,
régionale et internationale rend la menace terroriste plus présente,
l’armée rassure qu’elle ne baissera pas les bras pour autant et qu’elle
poursuivra sans relâche le combat jusqu’ à l’éradication du phénomène.
La conjoncture qui a prévalu ces dernières années a contribué au
redéploiement du phénomène tant à l’échelle régionale qu’internationale,
favorisant la circulation de différents types d’armements dans nombre
des régions de la planète et, plus particulièrement à nos frontières»,
lit-on.
Ces nouveaux défis imposent selon
l’armée un «redéploiement aux frontières afin d’en assurer la sécurité,
et de protéger de faire échec à toute tentative d’infiltration ayant un
lien avec le terrorisme, le crime organisé, le commerce illicite des
armes et autres produits». Une menace certes multiforme mais à laquelle
l’ANP devra faire face avec courage et résolution bien que l’ennemi
s’est doté de moyens de guerre.
Courage et volonté
L’éditorial d’El-Djeich souligne à cet
égard «L’ANP mène une guerre asymétrique au terrorisme tant sur les plan
des moyens que des méthodes, ce qui impose davantage de prudence et de
mobilisation et d’observer les règles édictés dans ce domaine». Revenant
sur le crime abject commis à Ain Defla contre une patrouille de
l’armée, l’ANP assure et rassure que cela n’a eu aucun impact sur le
moral des troupes.
«A ce propos, il est nécessaire de
rappeler que le crime perpétré dernièrement à Ain Defla Par les groupes
criminels ne saurait jeter le voile sur les défaites et les coups reçus
par les groupes terroristes sachant que durant le dernier trimestre,
plus de 100 terroristes ont été éliminés», lit-on en effet. Ce carnage
n’entamera non plus «la détermination de l’ANP ni sa volonté de
poursuivre le combat et de pourchasser les terroristes où qu’ils soient …
» lit-on plus loin.
Précisément El-Djeich se félicite de
«l’élan de solidarité du peuple algérien et ses sentiments de sympathie à
l’égard de ses enfants dans l’armée nationale populaire à l’issue de
cet acte criminel».
L’armée tacle la presse
A ceux qui pensent qu’il y a eu «baisse
de vigilance» ou il y a «manque de moyens» après le massacre de Ain
Defla, l’armée laisse entendre que le risque zéro n’existe pas. Mais
elle promet qu’elle n’a d’autre choix que «de faire face à ces menaces
tant sur le plan interne qu’externe avec la contribution de toutes les
forces vives du pays afin de renforcer le front interne et de consolider
la cohésion nationale pour préserver le pays, le débarrasser des
criminels et assurer la sécurité et la stabilité».
Au besoin, l’ANP invite les algériens où
qu’ils soient à faire preuve de vigilance pour déjouer les plans
diabolique des terroristes. Parce que, lit-on, «les blessures d’un passé
récent ne sont pas encore refermées». A commencer par la presse qui
doit «vérifier ses informations» et «rechercher la vérité à la source
pour éviter l’exagération et la surenchère». L’état-major de l’armée en
veut pour preuve la narration inexacte des faits et les commentaires
exagérés qui avaient accompagné les deux opérations ayant eu lieu à
Batna et Bouira.
Pour cette dernière, il s’agissait selon
El Djeich, d’« un acte isolé n’ayant aucun lien avec le terrorisme et
qu’une certaine presse a traité en étant aux antipodes de la vérité».
Pour celle de Batna, c’est une opération «banale» transformée «en une
attaque terroriste d’envergure couronnée par l’occupation de positions
proches de l’environnement de la caserne». La presse doit donc,
recommande l’armée, faire preuve de rigueur de son travail pour éviter
des commentaires alarmistes.
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