DRS: Le général Toufik a choisi son successeur d'un commun accord

C'est avec tristesse que nous apprenons la prise de la retraite du général Mohamed Mediène "Toufik" , l'un des héros de l'histoire récente de l'Algérie, l'homme qui a permis à la Nation Algérienne de rester debout face aux terrorismes d'où qu'ils proviennent. Il a été l'homme de la situation pendant plus de 25 ans, et est l'un des chefs de services de renseignement qui est resté le plus longtemps a ce poste.

Le général Toufik s'est surtout illustré dans les années 90 dans une des guerres les plus sanglantes de l'Histoire, une guerre contre le terrorisme aveugle, ce même terrorisme qui a ravagé le Libye, et que nous avons réussi a éradiquer. Sans le DRS, l'Algérie aurait eu un tout autre visage, et aurait certainement perdu son nom et son drapeau.

Aujourd'hui, la crapulocratie médiatique donne un concert d'applaudissements, des démocrates libéraux aux islamistes radicaux, ils sont tous heureux de voir partir celui qui, pendant des années, a fait en sorte que l'Algérie reste debout face à ses ennemis fanatiques. Aujourd'hui, comme toujours d'ailleurs, la presse et les 'jeunistes" crachent leur venin contre le général Toufik, inventant et fantasmant sur la toute puissance de ce général. Sa puissance résidait en une chose, il était un bon patriote, pas plus ni moins. Il a fait un choix, un sacrifice, celui de vouer sa vie entière a son pays, sachant que ce même pays pourrait un jour le haïr, par ignorance.

Le général à la retraite a désigné le général Athmane Tartag pour lui succéder. 

Le nouveau patron du département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général-major Athmane Tartag dit Bachir, a eu une longue carrière au sein des services de renseignements algériens.

Le nouveau promu est né à Oum El Bouaghi, dans l’est du pays, et fera ses études secondaires à Constantine où il obtiendra son baccalauréat qui le mènera à l’université de la même ville  où il en sortira avec un diplôme universitaire.

En 1972 il optera pour une carrière militaire et c’est vers la Direction de la sécurité militaire qu’il sera orienté. Il suivra ensuite un stage d’une année au sein des services secrets soviétiques (KGB).

A son retour, il sera affecté à la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) et nommé responsable du bureau de sécurité dans plusieurs chefs lieu de wilayas.

Le général Bachir se fera surtout remarquer durant les années 90, ces années noires où le terrorisme avait pris une ampleur qui laissait douter du devenir de l’Algérie.

Il sera le fer de lance de la lutte contre l’hydre criminelle qui a failli vaciller le pays dans le néant. Le général Bachir à la tête du Centre principal d’investigation militaire (CPMI) mènera une lutte implacable contre les groupes islamiques armés.

Sa détermination, son engagement et sa bravoure seront d’un apport considérable pour venir à bout des criminels qui égorgeaient à tour de bras les femmes, les vieillards, les enfants, les enseignants, les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes, les militaires, les policiers …et détruisaient sans états d’âme les infrastructures du pays.

Fort des soutiens du président de la république et celui du vice-ministre de la défense et chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, le nouveau chef du DRS saura remettre de l’ordre dans la maison qui en a bien besoin et surtout remonter le moral des troupes au raz des pâquerettes depuis quelques temps.

Longue vie au DRS, et que la jeune génération reprenne le flambeau et le gardent intact.