Cela étant dit, nous condamnons également le féminisme occidentaliste rampant qui tend a mettre en avant ces violences pour mieux féminiser les hommes. La clé réside dans l'éducation.
Depuis le début de l’année 2015, quelque 7.000 femmes ont osé dénoncer leurs bourreaux auprès des instances judiciaires et policières après avoir été victimes de diverses formes de violence dont 22 d’entre elles ont laissé leur vie, a annoncé, mercredi, la la ministre de la Solidarité, de la famille et de la condition de la femme, Mme Mounia Meslem.
Intervenant sur les ondes de la radio
nationale à l’occasion de la journée mondiale dédiée à la lutte contre
les violences faites aux femmes, la ministre a relevé que le phénomène
est en train de prendre une ampleur exponentielle tout en imputant cet
état de faits en partie à la période de la violence terroriste qui a
ensanglanté l’Algérie durant les années 90.
Mme Meslem n’a pas manqué l’occasion
pour rappeler qu’un arsenal juridique incriminant toutes formes
d’atteintes à l’égard des femmes, tels les harcèlements sexuels et la
violence conjugale, a été activé par l’État à travers, notamment,
l’amendement du Code de la famille et de celui du Code pénal.
Elle a, à ce propos, indiqué que parmi
les textes élaborés figure le projet de loi criminalisant la violence
faite aux femmes, bloqué par le Conseil de la Nation après avoir été
entériné par l’APN, et dont elle dit espérer qu’il sera adopté lors de
sa session d’automne.
Comme elle a fait état de la révision de certaines dispositions du
Code de la Famille dont le ministère de la Justice a été instruit par le
chef de l’état de se pencher sur la question.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire