C'est non sans un certain amusement que nous assistons au rapprochement entre la Russie poutinienne et la Turquie d'Erdogan, un amusement tant il est fréquent de lire les inepties poutinolâtes chez les soraliens et les partisans de Boris Le Lay et même chez certains de nos bons nationalistes algériens pro-poutine (qui se reconnaitrons)
La seule politique de Poutine est celle des intérêts financiers et mondialistes, et c'est compréhensible dans un sens, c'est la raison d’État qui prévaut généralement sur le reste des considérations géopolitiques et autres "vues de l'ésprit", surtout dans le monde moderne voué au mammonisme.
Gabriele Adinolfi a, entre autres, bien appréhendé le sujet notamment en ce qui concerne le conflit en Ukraine. Il est presque clair désormais que l'OTAN, aussi abjecte soit-elle, est bien plus du coté de la justice, si l'on puis dire, que la Russie inféodée à Poutine.
La politique criminelle et sinueuse de Vladimir Poutine dans cette région pousse beaucoup de combattants honnêtes dans les rangs de supplétifs de l'OTAN, ce que l'on peut regretter, mais il s'agit là de choisir ce qu'il y a de moins sale. C'est dire a quel point l’État russe actuel est criminel.
La Turquie et la Russie jouent à un jeu très dangeureux, et l'embrasement du monde est pour bientôt.
Structure de réflexion nationale algérienne : Idées-Débats-Analyses-Formation et réflexions stratégiques
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