Dans notre édition de jeudi, Algérie 1 révélait en exclusivité des « chiffres confidentiels » relatifs à la situation financière de certains grands journaux de la presse écrite. Ces chiffres, s’ils montrent la bonne santé financière d’El Khabar et El Watan, bien que tous les deux privés de publicité étatique, depuis deux ans, c’est loin d’être aujourd’hui le cas pour le quotidien arabophone Echourouk qui croule sous un endettement abyssal, composé pour l’essentiel de créances détenues auprès des imprimeries étatiques, notamment, la Simpral (ex El Moudjahid) et la SIA.
Le directeur d’Echourouk Ali Fodhil
s’est empressé de démentir nos informations dans une déclaration au
journal El Hayat et dans son propre journal, laissant entendre que ces
informations ne sont que « pures rumeurs » et qu’il ne s’agissait que de
l’oeuvre de « personnes jalouses ».
Que les choses soient claires : il ne
s’agit nullement de la part de notre journal de polémiquer avec la
direction d’Echourouk, ni d’avoir une attitude inamicale ou peu
confraternelle à son égard.
Néanmoins, nous persistons à dire et
donc écrire que nos informations sont vérifiées, documents à l’appui. A
la lecture de ces documents, nous apprenons que le tribunal commercial
d’Hussein Dey a rendu le 26 juin 2016 deux jugements définitifs et
exécutoires concernant les impayés d’Echourouk.
La
première décision concerne une créance détenue auprès de la Simpral (ex
El Moudjahid). Elle est d’un montant de plus de 13 milliards (131 993
265,38 DA). Ce jugement définitif et exécutoire est affiché par l’APC de
Kouba (document 1), après le refus d’accuser réception de la part de la
direction du journal. La deuxième décision rendue par la même section
concerne l’imprimerie d’Alger (SIA) qui réclame le paiement de ses
factures qui sont d’un montant de presque 15 milliards (149 767 054.47
DA).
Ce qui fait un total de plus de 28
milliards de centimes (281 760 319.85 DA) pour les deux impayés visés
par les deux jugements judiciaires.
Un total de créances de 70 milliards
Mais en plus de ces 28 milliards,
Echourouk doit également payer plus de 42 milliards de centimes (425 600
460.42 DA), correspondants à de récentes factures décomposées comme
suit : plus de 22 milliards de centimes (220 522 356.38 DA) pour la
Simpral et plus de 20 milliards de centimes (205 078 104.04 DA) pour la
SIA.
Ce qui fait un total de plus de 70
milliards de centimes de créances détenues auprès des deux imprimeries
étatiques d’Alger ainsi que celle d’Oran.
Nous sommes bien entendu très au-dessus des 24 milliards de centimes avancés par M. Ali Fodhil lors de ses démentis.
Cette
situation est très paradoxale, du fait que le journal Echourouk croule
sous les dettes alors qu’il est leader en termes de tirage. Des sources
au sein de ce journal ont affirmé que l’argent du journal sert à
maintenir à flot les trois chaines de télévision du Groupe éponyme.
Cette politique de prestige a mis à mal
les finances du groupe qui, bien que croulant sous les dettes, s’est
permis d’acheter une série télé « Achour El Acher » de Djaffer Kacem, à
24 milliards de centimes alors même que L’Entv à rechigné à payer cette
somme faramineuse.
Poursuivant cette politique de prestige,
les dirigeants du Groupe Echourouk ont acheté les droits de
transmission de la ligue de football…belge (?) depuis le mois d’août
dernier.
Notons enfin que les deux sociétés SIA
et Simpral souffrent de difficultés financières du fait de factures non
payées par plusieurs titres de la presse nationale dont le journal
Echourouk qui doit à lui seul 87% des sommes non honorées à ce jour.
Source : Algérie1
Bien fait pour ce journal "pro-migrant", pro-salaf et anti berbere.. En espérant que la même chose arrive à El Watan et consoeurs
RépondreSupprimerJe ne sais pas si l'on parle du même journal, car celui dont je parle est un journal très anti-migrants, et même ouvertement raciste, ouvertement antijuif ET révisionniste, anti salafiste, et oui, anti berbériste (anti-berbère je ne sais pas, pour être honnête) mais en tout cas, ultra anti-immigration.
RépondreSupprimerC'est le seul journal algérien à avoir fait une une ouvertement anti-nègres (très connue d'ailleurs) et avoir fait l'interview de Robert Faurisson. Tu dois te tromper de journal je pense.
Zut, j'ai confondu avec En nahar je crois
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