Une moyenne de 90.000 migrants clandestins arrivent en Algérie chaque année, un flux considéré comme une "véritable préoccupation" par les autorités aussi bien sécuritaires que politiques, a indiqué M. Hacene Kacimi, directeur chargé de la migration au ministère de l'Intérieur, dans un entretien au quotidien national El Watan de mercredi, cité par l'APS.
"Les statistiques que nous avons, font état de 500 migrants clandestins qui arrivent quotidiennement sur le territoire national, ce qui donne un nombre de 3.500 par semaine, 15.000 cette population a connu une "hausse considérable et inquiétante pour dépasser les 400.000 personnes", constituant "une véritable préoccupation pour les autorités aussi bien sécuritaires que politiques".
Il a estimé que l'Algérie n'est plus dans une situation de "flux migratoire" mais de déplacement "massif" de population. "Quel est le pays qui accepterait un tel flux de clandestins sur son territoire?", s'est-il interrogé, ajoutant que "ce qui se passe à nos frontières est très inquiétant".
"Les statistiques de Frontex (agence de coopération européenne des gardes-frontières et garde-côtes) font état de 2% seulement des migrants qui arrivent sur les côtes italiennes en provenance de l'Algérie, alors que les 90% restants prennent le départ de Libye et de Tunisie", a-t-il relevé.
"Si les Nations unies estiment que les Européens ont le droit de protéger leurs frontières de l'arrivée massive des embarcations de migrants, pourquoi ce n'est pas le cas pour l'Algérie?", a-t-il souligné.
M. Kacimi a, dans ce sens, noté que "sur les 13.600 subsahariens ayant fait l'objet de reconduction aux frontières, une grande partie sont des personnes qui ont des problèmes avec les lois de notre pays".
"Nous savons tous que l'Algérie est dans le viseur de certaines puissances. La ceinture de feux qui l'entoure n'est pas innocente, tout comme les installations successives de bases militaires étrangères au Mali, au Niger, en Libye et dans tous les pays de l'Afrique occidentale, orientale et centrale", a-t-il expliqué.
Pour ce responsable, "cette militarisation de la région constitue des dérapages stratégiques qui encouragent l'installation et extension du terrorisme et du djihad international dans ce continent aux grandes richesses minières laissant supposer la duplication imminente de scénarios syrien et irakien vers l'Afrique au nom fallacieux de la lutte contre le terrorisme".
Déclarations justes et décrivent bien l'immersion des algériens dans la foule des clandestins su sahél. Maintenant et face à ce tragique phénomène, il faut agir avec des moyens efficaces pour sauver le pays et son peuple. Il faut même prévoir la construction d'un mur dans les zones d'accès à ces populations, il ne fallait jamais laisser ces gens s'habituer à la beauté de l'Algérie et à la générosité excessive des algériens. Si ces peuples fuyaient des conflits, il fallait les bloquer dans des camps aux frontières de leurs pays pour qu'ils y retournent une fois "leurs guerres" arrêtées.
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