Dire que les propos de Amar Saâdani ont provoqué un véritable séisme
au sommet de l’État, c’est presque enfoncer une porte ouverte tant les
déclarations, ciblant le Département de la sécurité et du renseignement
(DRS) et son chef, le général de corps d’armée, Mohamed Mediène, alias
Toufik, sont gravissimes.
Et alors que tout le monde dans la presse et au sein de la classe
politique attendait mardi une réaction du Ministère de la Défense
(toujours muet au moment où nous mettons en ligne) c’est au sein du
parti du Front de libération nationale (FLN) qu’une ébullition est
palpable.
Ainsi, des membres du parti, se réclamant du Comité central, ont
rendu public mardi un communiqué dans lequel ils appellent à une «
réunion extraordinaire » de cette instance « en vue d’élire une
direction légale et mettre un terme à toutes les dérives et à tous les
dépassements politiques qui font peser un risque d’effondrement du parti
, à la veille d’un rendez-vous politique décisif pour l’Algérie ».
Les auteurs du communiqué dénoncent « avec fermeté les déclaration
dangereuses de Saâdani contre l’Armée et les services de sécurité, car
fondée sur des ambitions personnelles étroites et n’engagent aucunement
le parti des martyrs et les militants sincères ».
Le communiqué, relevant « la répétition de ce type de comportements
immoraux et la généralisation des actions illégales dans les milieux
politiques, met en garde contre les conséquences graves qui peuvent en
découler, notamment sur la stabilité du pays et les institutions de la
république ».
Compte tenu de cette situation, les signataires du communiqué mettent
en garde, sans le citer, le ministère de l’intérieur qui s’oppose à la
délivrance de l’autorisation pour la tenue d’une session extraordinaire
du Comité central. “Faute de cette autorisation nous sommes décidés à
prendre nos responsabilités» avertissent-ils.
Une prise de responsabilité qui se traduirait sur le terrain par un
soutien « à une personnalité qui défendrait la réputation du parti, la
cohésion de ses militants, la lutte contre les détenteurs de capitaux
sales qui ont infiltré le FLN ».
Ce soutien, insiste encore les signataires du communiqué, peut se
porter sur Ali Benflis, si c’est lui qui est l’homme qui est capable de
défendre la place du parti sur la scène politique » Juste pour rappel ,
Saâdani, interrogé hier par Enahar a dit qu’il s’exprimait à titre «
personnel, qu’ « il n’engageait aucune autre partie »
Qu'elle misere !
RépondreSupprimerLe blog a choppé la malaria...
Prions dieu pour qu'il guerisse de cette maladie pourrie.
:-) mais non, ce n'est qu'un petit rhume et une angine . Il faut du repos!
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