lundi 28 avril 2014

Divergences de fond entre la Coordination pour les libertés et la transition démocratique et Ali Benflis

Comme annoncé dans la presse, une rencontre a eu lieu aujourd’hui au domicile d’Ahmed Bentitour entre les membres de la « Coordination pour les libertés et la transition démocratique » et Ali Benflis.
Coté Coordination, il y avait, outre Ahmed Benbitour, Abderazak Makri (MSP) Mohcin Belabes (RCD), Soufiane Djilali (Jil Djadid) , Mohamed Douibi (Nahda). Ali Beflis était accompagné à la rencontre par Nouredine Bahbouh, Soumia Salhi et Tahar Benbaibéche, tous trois chefs de partis politiques qui ont soutenu la candidature de Benflis.
La rencontre qui s’est déroulée dans « un esprit cordial et convivial », selon un des présents, a été l’occasion pour les deux parties de prendre contact et de faire une évaluation de la situation politique. Dans le communiqué rendu public par l’une et l’autre des parties, il est dit qu’il y a une totale convergence quant au constat politique, à savoir que le pays « est en crise politique » et que « le système actuel est dans l’impasse ».
En revanche, la Coordination et Ali Benflis divergent totalement sur la solution politique. Autant la Coordination reste attachée à une période de transition politique, dont le contenu et les échéances restent à discuter dans les prochains jours en prévision de la Conférence nationale prévue pour les 17 et 18 mai, autant Benflis préconise une autre approche.
Lui est contre l’idée de transition politique et en cela il est totalement en phase avec le pouvoir qui rejette vent debout toute idée de transition. Benflis entend capitaliser sur la dynamique générée par sa campagne électorale pour lancer la création de son parti politique et se préparer aux élections.
Car dans l’entourage de Benflis on est convaincu que le quatrième mandat de Bouteflika n’ira pas à son terme et que des présidentielles anticipées auront inévitablement lieu. Benflis s’y prépare déjà et se pose d’emblée comme le plan « B », au cas où. Évidemment, il a dit apprécier les efforts de la Coordination pour le changement politique, mais dans le fond il rejette sa démarche, tout comme il est contre l’idée d’une conférence nationale.


Source: Algérie1

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