Comme annoncé dans la presse, une rencontre a eu lieu aujourd’hui au
domicile d’Ahmed Bentitour entre les membres de la « Coordination pour
les libertés et la transition démocratique » et Ali Benflis.
Coté Coordination, il y avait, outre Ahmed Benbitour, Abderazak Makri
(MSP) Mohcin Belabes (RCD), Soufiane Djilali (Jil Djadid) , Mohamed
Douibi (Nahda). Ali Beflis était accompagné à la rencontre par Nouredine
Bahbouh, Soumia Salhi et Tahar Benbaibéche, tous trois chefs de partis
politiques qui ont soutenu la candidature de Benflis.
La rencontre qui s’est déroulée dans « un esprit cordial et convivial
», selon un des présents, a été l’occasion pour les deux parties de
prendre contact et de faire une évaluation de la situation politique.
Dans le communiqué rendu public par l’une et l’autre des parties, il est
dit qu’il y a une totale convergence quant au constat politique, à
savoir que le pays « est en crise politique » et que « le système actuel
est dans l’impasse ».
En revanche, la Coordination et Ali Benflis divergent totalement sur
la solution politique. Autant la Coordination reste attachée à une
période de transition politique, dont le contenu et les échéances
restent à discuter dans les prochains jours en prévision de la
Conférence nationale prévue pour les 17 et 18 mai, autant Benflis
préconise une autre approche.
Lui est contre l’idée de transition politique et en cela il est
totalement en phase avec le pouvoir qui rejette vent debout toute idée
de transition. Benflis entend capitaliser sur la dynamique générée par
sa campagne électorale pour lancer la création de son parti politique et
se préparer aux élections.
Car dans l’entourage de Benflis on est convaincu que le quatrième
mandat de Bouteflika n’ira pas à son terme et que des présidentielles
anticipées auront inévitablement lieu. Benflis s’y prépare déjà et se
pose d’emblée comme le plan « B », au cas où. Évidemment, il a dit
apprécier les efforts de la Coordination pour le changement politique,
mais dans le fond il rejette sa démarche, tout comme il est contre
l’idée d’une conférence nationale.
Source: Algérie1
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