Le
vol AH 1008 assurant la liaison Alger-Paris mardi 26 août était complet
comme la plupart des vols sur la France en cette période estivale de
grand retour.
Sauf que cette fois-ci, il y avait à bord cinq personnes
supplémentaires, des pistonnés, qui ont fait le voyage en dépit de la
réglementation, édictée par l’Association internationale du transport
aérien (IATA), qui interdit formellement tout dépassement de passagers.
Au commencement, le commandant de bord a tenté de faire lever deux
enfants de leurs sièges , en suggérant à leurs parents de les mettre sur
leurs genoux, mais le père a catégoriquement refusé, arguant à juste
titre qu’il avait payé les billets pour sa progéniture et qu’en aucun
cas ils ne céderaient leur places.
Après moult tentatives ponctués de cris, le commandant de bord, si
tant est qu’on puisse l’appeler ainsi, a battu en retraite et finalement
a installé les trois passagers en surplus…dans la cabine de pilotage.
Quant aux deux autres passagers supplémentaires, le fameux commandant
de bord les a fait asseoir sur les sièges rétractables…des hôtesses de
l’air. Ces dernières se sont installées, au décollage et à
atterrissage, à l’arrière de l’appareil, en s’accrochant aux sièges des
passagers, alors qu’elles sont restées debout durant les deux heures de
vol.
Un scénario burlesque et grotesque qui aurait pu avoir des
conséquences dramatiques, et qui dénote, on ne peut plus clair, qu’on
ne recule devant rien face au piston, ce mal qui gangrène l’Algérie.
D’ailleurs des membres du personnel naviguant commercial (PNC) ont
confirmé à Algérie1 que cette situation est très fréquente au
sein des avions d’Air Algérie lorsque les vols sont complets pendant la
haute saison et même durant les vols vers les lieux saints de l’Islam.
Par ailleurs, le vol Alger-Paris du 22 août prévu à 15h15 n’a pu
décoller qu’à 04h du matin, c’est dire qu’il est urgent de trouver des
solutions radicales pour mettre un terme à ce monopole, ce mastodonte
qui emploie 10.000 personnes pour une trentaine d’avions. Un record
mondial dans les annales de l’aviation civile internationale.
Simple problème facile à résoudre, il suffisait de faire descendre le Pilote et le co-pilote, cela faisait deux place de gagnées.
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