mercredi 28 août 2013

Le cas Air Algérie: le cancer du piston toujours aussi présent

Le vol AH 1008 assurant la liaison Alger-Paris mardi 26 août était complet comme la plupart des vols sur la France en cette période estivale de grand retour.
Sauf que cette fois-ci, il y avait à bord cinq personnes supplémentaires, des pistonnés, qui ont fait le voyage en dépit de la réglementation, édictée par l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui interdit formellement tout dépassement de passagers.
Au commencement, le commandant de bord a tenté de faire lever deux enfants de leurs sièges , en suggérant à leurs parents de les mettre sur leurs genoux, mais le père a catégoriquement refusé, arguant à juste titre qu’il avait payé les billets pour sa progéniture et qu’en aucun cas ils ne céderaient leur places.
Après moult tentatives ponctués de cris, le commandant de bord, si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi, a battu en retraite et finalement a  installé les trois passagers en surplus…dans la cabine de pilotage.
Quant aux deux autres passagers supplémentaires, le fameux commandant de bord les a  fait asseoir sur les sièges rétractables…des hôtesses de l’air. Ces dernières se sont installées, au décollage et à atterrissage, à l’arrière de l’appareil, en s’accrochant aux sièges des passagers, alors qu’elles sont restées debout durant les deux heures de vol.
Un scénario burlesque et grotesque qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques, et qui dénote, on ne peut plus clair,  qu’on ne recule devant rien face au piston, ce mal qui gangrène l’Algérie. D’ailleurs des membres du personnel naviguant commercial (PNC) ont confirmé à Algérie1 que cette situation est très fréquente au sein des avions d’Air Algérie lorsque les vols sont complets pendant la haute saison et même durant les vols vers les lieux saints de l’Islam.
Par ailleurs, le vol Alger-Paris du 22 août prévu à 15h15 n’a pu décoller qu’à 04h du matin, c’est dire qu’il est urgent de trouver des solutions radicales pour mettre un terme à ce monopole, ce mastodonte qui emploie 10.000 personnes pour une trentaine d’avions. Un record mondial dans les annales de l’aviation civile internationale.

1 commentaire:

  1. Simple problème facile à résoudre, il suffisait de faire descendre le Pilote et le co-pilote, cela faisait deux place de gagnées.

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