vendredi 1 novembre 2013

1er Novembre: Le saint jour des martyrs de la nation -par Omar Bouba



C'est avec une certaine émotion que j'ai lu et que je publie ce texte de notre cher frère et camarade de combat Bouba Omar. Émotion car nous avons baigné dans l'histoire héroïque de ces guerriers algériens , de ces êtres purs qui devraient être un exemple pour tous les nationalistes radicaux. Et enfin, parce qu'un membre cher de ma propre famille a été très proche de Hassiba Ben Bouali, dont il est question à la fin de ce texte. Mille mercis donc Bouba Omar. Salutations Solaires.


En ce jour béni nous fêtons notre indépendance nationale et le déclenchement de notre guerre de libération nationale du joug colonial qui a écrasé et humilié nos aïeux pendant 132 ans, donc le premier novembre est pour nous, algériens nationalistes, une fête sacrée, date qui symbolise le recouvrement de notre dignité arabo- berbère musulmane et la victoire sur l'occupant français qui a opprimé et déculturé notre peuple sur cinq générations.

Cette liberté et cette souveraineté dont nous jouissons depuis 50ans libérés de la domination des étrangers sur notre propre sol nous la devons à ces centaines de milliers de combattants et de combattantes de 1954 depuis les guerriers de l'armée de libération nationale jusqu'aux civils du peuple qui constituaient les réseaux de soutiens et de soins aux combattants indispensables à la guerre insurrectionnelle dans les maquis et dans les villes.

Larbi Ben M’hidi est une figure emblématique de notre glorieuse révolution.  Né en 1923 dans la zaouïa de sa famille à 50km de Constantine il y reçut une instruction religieuse qui fut déterminante dans la formation de sa personnalité algérienne car ces zaouïas, très nombreuses d'est en ouest, étaient des refuges ou survivait l'âme algérienne et sa mémoire.

Dès 1943, Si Labri anime à Biskra la section des Amis du Manifeste de la Liberté regroupant le Parti du Peuple Algérien et l'Association des Oulémas Algériens.
Choqué par le massacre de 1945 faisant des dizaines de milliers de mort dans le nord constantinois par les forces coloniales, Ben M’hidi fonde avec Mohamed Belouizdad l'Organisation Spéciale (l' O .S), la branche militaire du mouvement national qu'il dirige à l'est du pays. Cette structure sera le cerveau du premier novembre et Ben M’hidi un des six qui prirent la décision historique du déclenchement de la guerre révolutionnaire vivant dans la clandestinité depuis 1950 et pourchassé par les services français.
Ben M’hidi devint responsable politico-militaire de lOranie après le premier novembre, vaste département qui s'étend de l'Algérois jusqu'au Sahara.
Il fut l'artisan avec Abane Ramdhane  du congres de la Soummam en 1956 qui posa les jalons du consensus et de l'union nationale dans les rangs de la guérilla lui donnant une dimension nationale chose qui faisait cruellement défaut aux insurrections précédentes depuis l'émir Abdelkader jusqu’a Mokrani et comme principe fondateur de la république algérienne naissante.

A l'issue du congres il est élevé au grade de colonel de l'A .L.N et se voit confier le commandement militaire d'Alger et de ses environs.

Le 23 février 1957 il est arrêté par les parachutistes de Bigeard à l'avenue Claude Debussy à Alger et il sera pendu par le général Aussarès le 06 mars de la même année après avoir subi d'effroyables tortures dans une ferme des environs d'Alger.

Il était un homme d'une grande piété (il était assidu dans ces prières) et d'une grande modestie et un combattant d'une valeur inestimable, rahimahoullah,  qui vit dans le cœur de tout les algériens honnêtes et patriotes ainsi que de tous les nationalistes authentiques de par le monde. Même ces adversaires l’admiraient.

Nous prions Allah d'être admis en son vaste paradis au cote de Si Larbi et de ces frères et sœurs morts pour l'indépendance de l'Algérie et son retour dans le giron du sceau des prophètes Mohammed béni soit il.

 

Hassiba Ben Bouali, la lionne de l'ouest

La quintessence de la noblesse se lit sur son visage
Hassiba Ben Bouali est née le 18 janvier 1938 a El Asnam (Chlef aujourd’hui) où elle effectua ces études primaires qu'elle poursuivra à l'école d'Ain Zerga à Alger ou ces parents s'étaient installes en 1947 obtenant son certificat d'étude primaire en 1950. Elle entre ensuite au lycée pasteur ou elle étudiera jusqu'en deuxième année.
C'est par le biais du scoutisme qu'elle effectue de grandes randonnées à travers le pays et découvre la misère profonde de la paysannerie algérienne dépenaillée et déguenillée, l'étalage de l'injustice du système colonial la révolte profondément!
Sa prise de conscience politique l'amène à militer des l'âge de 16 ans au sein de l'union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA)
Elle s'implique de plus en plus dans le combat nationaliste jusqu'a intégrer les unités de fédayins en 1956 qui se distingueront dans la bataille d'Alger ou elle est chargée de déposer les bombes du FLN sur les lieux des opérations de guérilla urbaine. (Son teint clair et ces traits fins lui permettaient de passer inaperçu au milieu des européens)

Lorsque l'atelier de fabrication des bombes est investi par le renseignement français et que plusieurs arrestations ont lieu elle fuit et se refugie dans la casbah d'Alger fief de la résistance qui sera rapidement quadrille par les parachutistes qui voulaient en finir avec les actions spectaculaires qui jouissaient d'une audience internationale et semaient la peur panique dans les milieux coloniaux.

Le 08 octobre 1957 Hassiba se trouvait dans une cache au cœur de la Casbah en compagnie de Ali La Pointe et du petit Omar, âgé de douze ans. À la tombée de la nuit les paras  encerclent  la cache et somment les trois fédayins de se rendre, devant le refus de Hassiba et de ces compagnons d'armes les paras font sauter la cache et les trois fédayins périrent sous les décombres ainsi que dix sept autre algériens dont les maisons furent soufflées par l'explosion.
Hassiba illustre le combat de la femme algérienne brave et dévouée durant la guerre de libération nationale et elle connut le grand martyr que nous n'oublierons jamais!
Voila une algérienne issue de la bourgeoisie qui renonce a ces privilèges pour défendre l'honneur et la dignité bafouée de son peuple et de sa patrie et ce jusqu'au sacrifice suprême!
Yacef Saadi rapporte que Hassiba pleurait en disant à ces supérieurs hiérarchiques 'hgartouni' c'est à dire "vous m'opprimez" et ce parce qu’elle voulait poser d'autres bombes dans Alger a l'encontre de la décision de ces chefs qui jugeaient que ces opérations étaient devenues trop risquées du fait de l'encerclement de la Casbah par les "paras"...
Bénie soit la sainte et belle Hassiba et le million et demi de nos martyrs et que la prière éternelle de Dieu soit sur Sidna Mohammed, le chef occulte de l'Armée de Libération Nationale.

Bouba Omar

J'en profite également pour souhaiter un bon premier novembre à tous les algériens qui nous suivent ici même. Continuez le combat, la diffusion de nos idées, la réorientation nationaliste radicale de notre peuple, de notre jeunesse. Nous souhaitons un 1er novembre mondial des nationalistes , pour la chute du gouvernement d'occupation sioniste, mondialiste et métisseur.  Pour la souveraineté des nations fières! Que vive notre Algérie, notre peuple et notre armée! Que crèvent nos ennemis noyés dans leur sang!
 K.M

1 commentaire:

  1. Bel article.

    A la fois tres instructif et enthousiasmant.

    Cela dit,pour la France,il est désormais évident que sa force et sa grandeur soit derriere elle.

    Alors,qui sera le prochain a menacer l'Algerie?

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