lundi 31 mars 2014

Benflis joue avec le feu en promettant la réhabilitation de l’ex FIS

Le candidat Ali Benflis est-il entrain de franchir une ligne rouge, jusque-là tacitement acceptée par la quasi-totalité de la classe politique légale ? La question est plus que jamais de mise, compte tenu de la teneur de sa déclaration gravissime faite aujourd’hui (dimanche) dans la wilaya de Mila, où il animait un meeting électoral.
Parlant de ses projets politiques, dans le cas où il serait élu, il citera « une Constitution consensuelle ». Sauf que cette Constitution, telle qu’il l’entend, vise à remettre dans l’équation politique le front islamique du salut (FIS). Benflis n’a pas été jusqu’à employer ces trois lettres synonymes de terreur pour des millions d’Algériens, mais c’est tout comme.
Y « seront associés tous les partenaires politiques et sociaux et même ceux qui sont actuellement exclus de l’activité politique car, a-t-il ajouté, ils sont une partie de la solution ».
Tout le monde sait que ceux qui sont exclus de l’activité politique, en vertu des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ce sont bien les cadres de l’ex FIS, dont l’excité Ali Benhadj, Abassi Madani, exilé doré au Qatar, Abdelkader Boukhamkham, Djeddi, Guemazi, Chigara et d’autres.
Ali Benflis, lors de rassemblement à Mila a voulu donné de lui l’image d’un homme politique capable d’écoute. « Celui qui veut changer les choses en Algérie, qui est la maison de tous, doit être capable d’écouter les autres », a-t-il expliqué, avant de dénoncer la révision de la Constitution en 2008, la qualifiant de « grave dérapage ».
Benflis dévoile ses cartes
Maintenant que le candidat Benflis a ainsi dévoilé ses cartes, il y a lieu de s’interroger sur les motivations de cet appel du pied aux ex cadres du FIS et à leur base , demeurée depuis des années en état de déshérence politique ?
Nous croyons savoir, selon de bonnes sources, qu’ Ahmed Merani, membre fondateur du parti dissous, n’est pas étranger à l’inflexion islamiste du discours du candidat Benflis. Même Abassi Madani, ajoutent les mêmes sources, aurait donné sa bénédiction à la démarche.
En fait, Ali Benflis est en cohérence avec lui-même, dans une certaine mesure du moins, car on se souvient que lors de sa déclaration du 19 janvier à l’hôtel Sofitel, il avait fait part de son intention d’approfondir les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, mais sans donner plus de détails.
Les choses sont désormais un peu plus claires. Mais plus dangereuses surtout, car le candidat Benflis risque de jouer avec le feu dans le cas où il irait au bout de son projet. A moins que ses yeux doux pour l’ex FIS et sa base ne soit que de l’électoralisme pur. Car il faut bien le souligner, même le président Bouteflika, initiateur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, n’a jamais envisagé la remise en jeu des cadres du FIS, car les considérant comme les responsables politiques de « la tragédie nationale »


Source : Algérie 1

4 commentaires:

  1. Benflis est un homme du systeme un produit mental de l'usine politique de ce pays donc il n'a pas notre faveur tout comme les autres candidats .

    Le president bouteflika est un homme tres diminué physiquement et incapable de dire ' bonjour ou salam alaykoum ' a son peuple et encore moins de tenir un meeting ou de faire un discours televisé ce qui rend sa candidature folle et delirante .

    il est evident qu'il ne pourra pas gerer le pays et que d'autres personnes fort discreditéés le feront a sa place comme cela est le cas d'ailleurs depuis plus d'01 an ! ..

    Nous prions dieu tout puissant pour qu'il preserve notre chere algerie car apres tout comme m'a dit un simple et honnete citoyen , le veritable president de l'algerie c'est dieu .

    b.o

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  2. Absolument mon ami, nous irons de désillusions en désillusions , seul le grand Maitre de l'Algérie peut en effet nous sauver et sauver notre terre sacrée.

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  3. Benflis n'a rien promis au FIS. C'est Ennahar TV qui l'accuse d'avoir promis de réhabiliter le FIS.

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  4. Il n'y a pas de fumée sans feu agma, Benflis est comme tous les autres, si c'est pas le FIS, c'est la réhabilitation des fils de Harkis, si c'est pas ça c'est autre chose. C'st finalement tous des gens plus ou moins sales et sans véritables idéaux. Le jour où Benflis proclamera un État fort avec une armée puissante, prônera l'identité arabo-berbère musulmane nord africaine et la lutte contre la mondialisation, la maçonnerie et la force néfaste israélite ,ce jour là enta7ilou! Mais voilà, ça n'arrivera pas! et c'est pas prêt d'arriver, ni lui ni Bouteflika ni Sidi Zekri... franchement quand tu vois que dans notre équipe nationale il y a tant de bi-nationaux (et métisses!!!) y a de quoi les brûler tous au bucher devant le public.
    Le Nationalisme , quand il est pas radical, il est inutile! Quand à moi, j'attends l'homme providentiel qui sauvera l'Algérie. Et pour le moment, nous ne savons même pas si il et né! :-)

    Tu sais kho...il faut être patient.

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