samedi 10 mai 2014

Alger envahie par les Nigériens


Après les réfugiés syriens et maliens, la capitale fait face à un autre phénomène avec les  Subsahariens venus notamment du Niger. Alger est-elle en passe de devenir une zone de fixation des migrants subsahariens ? C’est la question que se posent de nombreux Algérois  qui assistent impuissants à l’arrivée de flots de parias venus aussi bien d’Afrique subsaharienne que de Syrie. Reportage.

Des vieux, des vieilles, des femmes avec bébés et enfants pieds nus, s’affichent dans les rues pour demander l’aumône sans dire un mot. C’est de la mendicité silencieuse. Approchés, les migrants ne disent pas grand-chose. Certains déclarent même qu’ils sont venus du grand Sahara algérien mais leur langage les trompe. Mais au fil des temps, ces derniers sont arrivés à prononcer quelques mots en arabe, afin d’influencer les passants. La majorité arrive à prononcer la phrase «Sadaka fi sabil allah» (de la charité pour l’amour de Dieu) et aussi « inana ikhoua fi dine» (on est frères par notre religion).  Mais la question qui taraude l’esprit des Algérois concerne l’origine de ces femmes et ces enfants venus des zones de conflits en Afrique subsaharienne ou en Syrie. Mais si le cas de ceux qui se définissent, à tort ou à  raison, comme des réfugiés syriens ne pose pas problème en raison de leur nombre réduit,  le phénomène est tout autre avec les Subsahariens venus notamment du Niger, du Tchad  et qui s’entassent dans un enchevêtrement difforme, de couvertures jetées à même le sol et de haillons récoltés au gré de leur comportement à travers les rues de la ville. Selon plusieurs témoignages, les nouveaux arrivés sont dangereux et agressifs. Plusieurs personnes ont été agressées par les Subsahariens, parce que tout simplement, ils refusent de leur offrir l’aumône. Il s’agit, en effet, d’une population vulnérable et démunie qui ne cherche qu’à se nourrir. Certains commerçants de la capitale ont souligné plusieurs dépassements commis par les enfants. « Ils viennent demander l’aumône et lorsqu’on ne leur donne rien, ils touchent à la marchandise ». Il s’agit en fait d’un nouveau phénomène, car habituellement les migrants clandestins vivent en toute discrétion, sans créer de problèmes à leur entourage. Ces scènes se déroulent en présence des policiers, sans que ces derniers n’interviennent. La question qui se pose : les policiers ont-ils reçu des instructions de ne pas intervenir quand il s’agit des subsahariens? Une question qui revient sur toutes les lèvres des Algérois. Malheureusement, aucune démarche n’est entreprise par les autorités pour réagir à cette ruée de mendiants subsahariens. Les rues de la capitale sont ainsi devenues des endroits idéaux pour les mendiants de toutes nationalités, algériens, syriens et subsahariens.

De nombreux subsahariens venus notamment du Niger, des femmes, vieilles, des enfants, des jeunes filles, font « la manche » à Alger. Selon les témoignages de concitoyens, des centaines de Nigériens squattent les entrées des mosquées, les seuils de magasins, les gares routières, les gares ferroviaires, quémandant de l’argent. C’est, également le cas dans les grandes places publiques de la capitale, où les mendiants nigériens, généralement vêtus de tenues traditionnelles, n’hésitent pas à interpeller les passants, implorant leur générosité. La plupart sont accompagnés de leurs enfants en bas âge, qui parviennent souvent à soustraire quelques dizaines de dinars. Ces enfants et ces femmes vivent de mendicité et grâce à la solidarité d’âmes charitables qui n’hésitent pas à leur rendre visite pour leur remettre des vivres, de l’eau et quelques vêtements. C’est un spectacle de désolation qui s’offre aux visiteurs des lieux. Des femmes, des vieux et des enfants, en guenilles, sont assis à même le sol du matin au soir, tout au long de la rue Didouche Mourad. « Je suis arrivé d’Oran et je suis resté dans ce coin. Je n’ai pas où aller. Je n’ai aucune qualification pour prétendre faire de petits travaux. Je suis ici avec mes deux femmes et mes trois enfants. J’ai fui la misère et je suis en plein dedans», dira un sexagénaire, qui se définit comme un musulman originaire de la séculaire tribu des Touaregs du nord du Niger.

Cet homme âgé, qui parle difficilement le français, arrive quand même à nous faire comprendre que son escale à Alger pourrait durer. «Je n’ai ni la force ni les moyens de tenter l’aventure du voyage par la mer vers l’Europe. Je vais essayer de travailler ici en attendant que la situation se calme dans mon pays. Mais malheureusement, personne ne veut m’engager ou m’offrir un travail. Je sais que c’est difficile pour moi de faire des travaux pénibles, mais pour subvenir à mes besoins et les besoins de ma famille, je suis prêt à accepter n’importe quel travail ». Plusieurs autres réfugiés que nous avons rencontrés partagent le même espoir. «Nous vivions d’élevage et notre vie était simple et calme, mais depuis l’arrivée des groupes terroristes, notamment, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), tout a changé. L’armée est constamment en opération dans notre région et nos déplacements se sont rétrécis. Nous n’avons plus la possibilité de suivre comme avant les mouvements de nos troupeaux. Avec le temps, la situation est devenue intenable. Ce qui se passe au Mali n’a fait que nous pousser à fuir vers le Nord», affirme un jeune rencontré non loin de la gare ferroviaire en train de mendier. D’autres réfugiés que nous avons rencontrés disent vivre de l’hospitalité des Algérois. Ils nous donnent à boire et à manger et certains nous ont offert même des vêtements. Certains affirment qu’ils habitent à Birtouta, mais malgré notre insistance, les subsahariens refusent de nous livrer d’autres explications. Est-ce qu’ils vivent dans des logements squattés ou dans les bidonvilles ? Une femme accompagnée de ses deux petits enfants se désole de ne pas pouvoir prétendre à un travail puisquils sont en situation clandestine.

« C’est la raison pour laquelle nous demandons de l’aide aux Algériens. Plusieurs autres avec lesquels nous avons pu échanger quelques mots ne manquent pas de charger le gouvernement nigérien qui les aurait maintenus dans une situation d’indigence intenable. Nous n’avons même pas le statut de réfugiés politiques. Nous sommes là à attendre et le monde doit prendre conscience du calvaire que nous endurons. L’Algérie n’est pas responsable de notre situation, elle nous a offert l’hospitalité mais elle ne peut pas faire plus », affirment d’autres jeunes. Nous avons fui la misère mais nous ne voulons pas connaître l’enfer de la traversée risquée dans une embarcation de fortune et le séjour inhumain dans un camp de rétention », affirme  un jeune Nigérien qui ose de temps à autre des virées vers les gares ferroviaires pour mendier. A ce jour, les autorités locales restent sans réaction devant ce phénomène qui prend une proportion alarmante et un îlot de misère est en train de se construire à petites touches sur la majorité des ruelles de la capitale. Selon certaines sources, les Subsahariens ont envahi en premier lieu les wilayas de l’ouest du pays, notamment, Oran, Tlemcen, Mostaganem et Sidi Bel-Abbès. La majorité des Nigériens rencontrés disent qu’ils ont quitté le pays natal suite à la dégradation de la situation sécuritaire et fui la misère.


Source: AlgerieNews 

Une nouvelle forme de guerre est en train de voir le jour, et les journaux Echourouk ainsi que Le Quotidien d'Oran commencent à prendre , peu à peu, la bonne voie . L'hydre talmudo sioniste et la peste afro-subsaharienne doivent être éradiquées d'Algérie! 
Vive l'Algérie aux Algériens!

5 commentaires:

  1. Vous n'avez pas vu Djelfa également ? Substitution de peuple à vue d'œil très inquiétant et le pouvoir ne fait rien, mais rien du tout un quatrième mandat pourquoi ? Pour nous diluer dans une bouillabaisse culturelle et ethnique et a qui cela profite, je vous le demande. Allez voir à Djelfa comment cela se passe la terre des mes ancêtres arabes où j'ai l'impression de marché dans les rues de Bamako ? ! Si Papa voyait ce qu'est devenue sa ville mais bon on reconduit les mêmes dans ce pays et tout le monde est content de la médiocrité et du métissage voulu par les élites Algerienne qui se foute de l'an 40 de l'identité véritable d'un vrai algérien car eux sont également pour une bonne partie des apatrides que nulle terre n'a vu grandir ou naitre. La machine de la défiguration est lancée et rien ne l'arrêtera à moins que dans le pays un homme providentiel n'apparaissent, c'est ce que je doute fortement ou alors des maintenant créer des villages ou hameaux stratégiques ou des bases autonomes de préservation de l'identité !!

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  2. Je passe souvent par Djelfa, par route;mais juste de passage, j'en ai vu quelques uns, mais ça ne m'a pas frappé tant que ça (vu que j'y passe juste en voiture) mais je n'ai aucun mal à vous croire! Il suffit de voir l'état dans lequel se trouve Laghouat, Ghardaïa , El M'ni3a, et même Oran et Setif, le nombre de ces nouveaux colons , spécialistes du t'meskine, à très sensiblement augmenté.

    J'ose espérer que des patriotes sincères au sein de notre armée en sont conscient et ne vont pas laisser faire la déferlante, au nom de ce diabolique et maudit pan-africanisme!

    L'immigration doit être combattue, et le peuple sensibilisé a ce danger! Faites passer le message, partout! C'est un acte de militantisme que d'informer.

    Je compte sur tous les lecteurs de ce blog et des blogs nationaux patriotiques algériens!

    Plus que jamais, un seul mot d'ordre: L'Algérie Aux Algériens!

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    1. À Djelfa, c'est le cas depuis au moins depuis 3 ans, c'est ma région. Nous allons être submergés si rien n'est fait et cela va poser énormément de problème. Alain Soral (pro marocain et je sais pourquoi ) contribue à cela en incendiant l'Algérie sur son site ( que nous sommes racistes, etc.) car frustré de voir que nous sommes encore souverains et que son pays la France est défigurée par l'immigration de masse (il faut voir Paris qui n'a plus rien du tout de Français ) . Ils existent des nationalistes Français bien plus respectables et c'est à eux que va mon respect. Nous devons faire quelque chose et pour cela, il faut qu'ils existent une vraie volonté politique au pays, je sais pourquoi ces migrant sont sur notre territoire et particulièrement sur la cote. Ils sont arrivés du Maroc en passant par Tlemcen, car on a demandé à Alger de prendre une part significative de cette misère pour alléger le Maroc et cela commence a bien faire, mais je suis pessimiste, car le Pouvoir Algérien obéit trop à l'oligarchie Mondiale au détriment du pays et de ses intérêts supérieur
      Je suis également déçu par Kemi Seba qui fait un parallèle douteux entre le FLN historique et le racisme anti noir mais lui également ne dit rien sur la condition des noirs au Maroc bizarre!! Je fais passer le message et le danger que cela représente pour l'Algérie compter sur moi

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  3. Vous avez les preuves pour ce qui est de Kemi Seba et ses propos sur le FLN ?

    Sinon, ils sont tous pro-marocains dans l'entourage "patriote" de Soral (Chauprade, Ozon, Lugan...pour Ozon, je ne l'ai subodoré que dernièrement) , je crois savoir pourquoi ils sont "pro-marocains". Mais je pense qu'il n'est pas préférable de se focaliser là dessus. Soral , Dieudo etc...c'est secondaire,ils ne sont pas grand chose, ce qui compte c'est l'avenir de l'identité du peuple algérien et de la Nation. Ceux qui sont contre nous aillent au diable, en premier les yeux les enfants de Marianne la putain.

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  4. L'article d'Algérie news est correct!
    Il est toutefois incomplet.
    Il n'a pas parlé de la drogue et des escrocs qui téléphonent aux personnes qui mettent leur appartement en vente pour leur dire qu'ils sont preneurs, mais qui en fait ont une stratégie pour les escroquer. J'ai été contacté à 2 reprises par des subsahariens pour mon logement que j’ai mis en vente sur internet.
    C'est une réalité amère conséquente à la pagaille que la France et les EU ont installé en Libye, en Syrie et au Mali. Si certains sont "offusqués", ils n'ont qu'à les accueillir chez eux. L'Algérie fait ce qu’elle peut avec les moyens dont-elle dispose.
    Quant à certains journaux algériens qui font mine d’être "scandalisés", ils font dans l'hypocrisie et l'opportunisme pour charger Bouteflika auquel ils refusaient la réélection!

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