Tout le monde aura remarqué le net décalage entre la communication des autorités algériennes et celle des responsables français.
Autant les premiers, à l’exception du communiqué d’Air Algérie
diffusé en début de matinée de cette funeste journée, ont fait preuve
d’une apathie et d’une défaillance invraisemblables, autant les seconds
ont tous intervenus dans le débat, dés que la nouvelle a été connue.
Le président François Hollande, le ministre des affaires étrangères
Laurent Fabius, le ministre des transports Frederic Cuvillier se sont
relayés toute la journée pour informer, expliquer, compatir etc…à croire
que c’était un avion d’Air France qui était impliqué dans ce drame.
En Algérie, le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, n’a
pas jugé utile de faire une déclaration de réconfort pour les familles
des victimes, même selon le canal habituel des communiqués.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, loin d’intervenir pour faire une déclaration
solennelle, à la mesure de l’évènement, a prononcé quelques mots à la
presse, en marge de la clôture de la session de printemps du Conseil de
la nation.
Le ministre des transports, Amar Ghoul, n’a pris la parole qu’en fin
d’après midi, 17 heures après l’annonce du dernier contact avec l’avion
affrété, pour répéter ce que les autorités françaises n’ont cessé
d’avancer depuis la matinée.
Le lendemain de la catastrophe, c’est le ministre de la communication
qui prend la parole, non pas pour donner des informations
supplémentaires sur le crash, mais pour faire des remarques
désobligeantes aux journalistes, appelant ces derniers à éviter « toute
spéculation ».
Quant à Air Algérie, elle devra s’expliquer sur les conditions de
location de ce DC 9 âgé de 18 ans. En effet, il est totalement
incompréhensible de louer au prix fort des vieux tacots alors que la
compagnie racketteuse, a un grand choix chez les brokeurs (loueurs
d’avions) pour affréter des avions de nouvelle génération, Boeing ou
Airbus.
Source: Algerie1
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