mercredi 27 août 2014

Purge stalinienne au FLN, exit Belkhadem et tout les "nationalistes durs".


Titre original: Qu'a fait Belkhadem de bien grave ?
Au lendemain du limogeage très violent de Abdelaziz Belkhadem de son poste de ministre d’Etat, conseiller personnel du président de la république, la question brûle les lèvres : Qu’a-t-il fait de bien grave pour mériter un châtiment aussi exemplaire ? « Excommunié», «banni», «Enterré»… La presse nationale a rivalisé avec les adjectifs pour qualifier cette soudaine tombée de haut de Abdelaziz Belkhadem.
C’est tout de même d’un fidèle parmi les fidèles du président Bouteflika dont il s’agit. On ne se débarrasse pas comme cela d’un homme qu’on a érigé, une quinzaine d’année durant, comme un pare-choc, un mur de soutènement politique contre ses adversaires. Il serait naïf de croire que Abdelaziz Bouteflika certes rancunier, ait juste pris ombrage de la présence de son ex proche collaborateurs à l‘université d’été d’un parti d’opposition. Auquel cas, ce serait clairement disproportionné. La violence du ton de la dépêche de l’APS, incite plutôt à croire qu’il y a quelque chose de nettement plus grave qui est reproché à Belkhadem.
Il y a aussi le souci de rendre public ce limogeage comme si le président voulait prendre à témoin les algériens suggérant que ce qu’aurait commis Belkhadem dépasse le strict cadre d’une mésentente personnelle voire même politique.
Dérapage incontrôlé ?
Le fait est que le présidence a même commis l’incartade de souligner que «contact a été pris avec M. le secrétaire général du Parti du Front de libération nationale (FLN) à l’effet de prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l’ensemble de ses structures ».
Depuis quand un président de la république, fut-il président d’honneur d’un parti, pouvait-il obtenir la tête d’un militant et dans ce cas, d’un membre élu du Comité central ?
De quelque bout que l’on prend cette mesure, elle relève d’une dérive politique. S’agit-il d’un dérapage incontrôlé provoqué par l’ire du président contre son ancien confident ou alors d’une tentation autoritaire de régenter même le FLN via son homme de main Amar Saadani ?
Sous réserve d’une clarification de cette décision, on est en droit de craindre le retour pour de vrai du parti-Etat qui avait plombé l‘Algérie durant les années de la glaciation.
Retour du parti-Etat
Nul en effet n’a le droit d’enlever à Belkhadem la qualité de militant au sein de son parti pas plus que celle de membre du Comité central sous réserve de mesure disciplinaire qui serait dictée par un travail de sape conformément au règlement intérieur et aux statuts du parti.
C’est dire que les acteurs politiques, la société civile voire l’opinion publique sont interpellés pour dénoncer une intrusion du président dans les affaires d’un parti politique même si celui-ci sert de béquille politique.
L’Algérie est certes loin des standards démocratiques, mais cette confusion entre Etat et parti politique est tout simplement intolérable.
En revanche, si Belkhadem se serait rendu coupable d’un acte gravissime anti national, ou d’intelligence avec l’ennemi, les algériens sont tout aussi en droit de savoir toute la vérité.
On retiendra en tout état de cause que la tonalité du communiqué de la présidence soufflé à l’APS sonne comme un coup de révolver en direction de Belkhadem ainsi mis hors d’état de nuire. Un châtiment public destiné a servir d’exemple à ceux qui seraient tentés de prendre un peu de liberté à l’intérieur d’un système qui « s’autoritarise» dans son isolement.

          Source: Algerie1


L'éviction de Belkhadem qui a pourtant été un fidèle jusqu'au-boutiste du clan présidentiel est finalement assez significative des changements opérés ces derniers mois, changements dont les points forts ont été la participation officielle de l'Algérie à des commémorations d'un pays clairement ennemi de nos intérêts (Fafa...) et la coopération de plus en plus poussée avec le renseignement américain. 
 Cette orientation opérée conjointement par les Puissances Négatives mondiales et les agents nocifs locaux à pour but d’éradiquer peu a peu tout ce qui reste en Algérie d’imperméable à la contagion juive. Car malgré toute la crasse médiocrité du "barbefelen", celui-ci n'était pas judéo-compatible.  Voilà, comme ça c'est dit.

                                                                                                                                           KM

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