Un peu comme le reste de l’opposition,
la patronne du PT attend de voir. Mais pour autant, elle a fait part de
ses doutes, s’agissant de la paternité du message qui ne serait pas,
selon elle, le fait du président.
Louisa Hanoune se dit en effet
convaincue que « beaucoup de décisions se prennent au nom du président
Bouteflika ». Alors y a t-il vacance du pouvoir ? Elle n’ose pas
franchir le pas, mais quand elle évoque certaines décisions prises, elle
dit se poser des questions. Et Parmi ces décisions le retour à
l’endettement.
« Hors c’est bien lui qui a mis fin à
l’endettement de l’Algérie et je vois mal aujourd’hui comment cela est
possible ». Est-ce que c’est l’état de santé du président qui est en
cause ? « Cela fait plusieurs mois que je ne l’ai pas rencontré, je ne
connais pas son dossiers médical », dit-elle en observant, qu’il
« reçoit des délégations étrangères, Lakhdar El Ibrahimi ».
C’est comme si Louisa Hanoune veut
souligner ce paradoxe entre les décisions qui se prennent à l’insu du
président et sa capacité à être présent sur la scène. Plus loin Louisa
Hanoune parle d’ « un groupe qui pèse sur le choix de ses décisions ».
Concernant la révision de la
constitution, Louisa Hanoune soupçonne une volonté de « toilettage » du
texte actuellement en vigueur.
Quant aux droits de l’opposition
parlementaire, pour elle c’est juste « un effet d’annonce ». Et même la
possibilité de saisine du Conseil constitutionnel ne veut rien dire si
son fonctionnement et sa composante ne changent pas. Enfin, sur la loi
de finances 2016, Louisa Hanoune considère qu’elle est porteuse de
« turbulences ».
Source: Algérie1
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