mercredi 6 février 2019

Comment Israël compte créer un Darfour au sud de l’Algérie en quatre étapes


Par Karim B. – Dans l’étude confidentielle des services libyens sur le secret de l’offensive israélienne en Afrique subsaharienne et au Maghreb, un point important est évoqué. Il concerne les Touareg.

Selon le rapport, Tel-Aviv a mis en place un plan en quatre phases pour aboutir au morcellement des pays qui constituent cette région jusqu’à en faire un «second Darfour». Les éléments qui permettent cette analyse, notent les services de renseignement libyens, sont l’intérêt soutenu que portent les autorités israéliennes à cette communauté répartie entre l’Algérie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso.

Un intérêt démontré par une «présence sécuritaire israélienne massive» dans le Sahara central où des «centres ont été créés pour suivre les mouvements des groupes armés affiliés à Al-Qaïda au Mali, au Niger, en Algérie et en Mauritanie», note le document qui révèle que l’ancien attaché militaire israélien à Nouakchott avait élaboré un «rapport exhaustif sur les Touareg» et «organisé plusieurs rencontres avec des dignitaires de cette communauté qui appellent à la création d’un Etat indépendant».

Israël, explique le rapport libyen, entend procéder par étapes. La première consistant à «nouer des liens avec les dirigeants touareg rebelles et à négocier avec eux secrètement». L’entité sioniste compte, dans une deuxième phase, mener une vaste campagne à travers les médias occidentaux dominants pour faire accroire à une répression de cette «minorité» qui sera comparée aux populations du Darfour où un conflit sanglant était présenté comme opposant les tribus arabes constituées des Janjawids et les tribus noires-africaines non-arabophones. Les médias évoquaient alors une «épuration ethnique» tandis que l’ONU intervenait pour «assurer la protection des civils».

Le plan ourdi par Israël vise, dans ce sillage, à rameuter les ONG européennes et américaines de «défense des droits de l’Homme» pour voler au secours des «minorités opprimées» et appeler à l’intervention de la communauté internationale pour «sauver un peuple en péril».
Quatrième et dernière étape, l’implication officielle des capitales occidentales qui exigeraient le «droit à l’autodétermination» et, donc, la création d’un Etat indépendant. On assisterait alors à la même politique de morcellement qui a failli être concrétisée dans le Nord syrien, n’eurent été l’intervention de la Russie et la réaction hostile de la Turquie, qui a fini par comprendre le «jeu» machiavélique des Américains.

K. B.

Source: AlgeriePatriotique

2 commentaires:

  1. La frontière sud est devenue la dangereuse entrée au pays avec les migrants subsahariens qui vont être les éléments essentiels de la division de l'Algérie, Tamanrasset et plusieurs contrées du sud sont déjà visiblement subsahariennes.

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  2. à rappeller que cette ordure de boukarouba des les années 70, n'a rien trouver de mieux que de faire rentrer en Algerie des negres "arabisés" du mali et mauritanie, pour contrer les revendications des berberes du sud.

    le mal qui nous ronge ne date pas d'hier boukarouba et ben bella avec leurs delire panafricaniste on ouvert des les années 60 une boite de pandore qu'il sera très dur de refermer.

    Des 1963 on pouvait voir dans certaines régions du djebel Algérien des révolte armés et populaire contre le pouvoir d'Alger qui à l’époque préférait envoyer du fric ou des troupes au congo et en angola, plutôt que de financer le matériel et les machines agricoles nécessaire au défrichement des terres.

    Ne rêvons pas tant que le pouvoir Algérien ne tournera pas le dos une bonne fois pour toute à toute ses lubies pan-africaniste, marxiste, internationaliste, etc... l’Algérie continuera à s'enfoncer dans la merde et la désintégration.

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